17 - Les tribus de la vallée de l’Omo

Dimeka, le 6 juillet

Pour commencer, les arnaques
Après un trajet interminable sur une route cabossée au milieu d’un paysage de collines verdoyantes cerné de moyennes montagnes, j’arrive à Jinka, le chef-lieu de la région. L’endroit est plutôt mignon, mais le harcèlement y atteint des sommets. Du bus à l’hôtel, une vingtaine de gamins tentent de s’imposer comme « guides », puis il me faut marchander la chambre qui, bien entendu, coûte deux fois plus cher pour les étrangers, tout comme les repas dont les prix ne sont jamais affichés. Je ferais bien un coup d’Internet, mais les trois cybercafés affichent tous des prix quatre fois supérieurs à la normale, d’autant qu’ils sont eux aussi doublés pour les étrangers, ce qui fait que je m’engueule consciencieusement avec chacun des propriétaires et que je n’ai donc plus moyen de me connecter.
Mais ne perdons pas de vue l’essentiel. Au bout de deux jours sur place, je commence à avoir une idée plus nette de ce qu’il est possible de voir. J’irais bien rendre visite aux Mursi, dont les femmes portent de spectaculaires disques dans la lèvre inférieure. Mais ils habitent à l’intérieur d’un parc national, ce qui rend obligatoire d’y aller en 4x4 spécial touristes, de payer un droit d’entrée… Bref, cela coûte donc la peau des fesses (tout seul, j’en aurais pour 100 dollars par jour). Du coup, je me décide pour un tour plus classique de la vallée en sautant de camion en camion pour suivre les différents jours de marché (là, c’est plutôt un dollar par jour). C’est le meilleur moyen de voir un maximum de membres de ces tribus, qui sortent de leur village pour l’occasion.



L’hospitalité de la mission
Je commence par le marché de Key Affar, effectivement très spectaculaire, mais j’arrive au moment où tout le monde remballe. Le lendemain matin, je vais à Dimeka. A l’arrivée, je sonne à la porte d’une mission catholique dont on m’a dit le plus grand bien. A raison. Les deux prêtres irlandais qui m’accueillent sont adorables. Déjà, leur hospitalité est gratuite, ce à quoi je suis très sensible après toutes les tensions précédentes. Et puis on est loin des pères blancs de Tintin au Congo. Ils sont fins, drôles et ouverts d’esprit. En arrivant dans la région dans les années 70, ces missionnaires ont constaté que l’église orthodoxe était déjà très bien installée et ils ont décidé de travailler avec elle plutôt que de la concurrencer en cherchant à convertir la population au catholicisme.



Faute d’ouailles, ils ne célèbrent pas la messe chez eux, mais dans deux paroisses situées à une journée de route. Par contre, ils aident à la construction d’églises orthodoxes et font office d’Ong en protégeant des sources et en creusant des puits. Nous avons de longues conversations sur l’influence de l’évangélisation sur les tribus locales, sur le contrôle des naissances, sur l’homosexualité (y compris celle des prêtres, une question dont l’importance m’avait échappé), sur l’humanocentrisme de la Bible (que j’estime difficilement conciliable avec le respect de la nature, problème dont ils conviennent), sur le célibat des prêtres et sur l’impossible ordination des femmes (deux caractéristiques de l’Eglise romaine qu’ils regrettent amèrement), sur la Bible même que le plus âgé d’entre eux voit comme un récit en grande partie poétique, au message souvent confus. Mais s’il remet en question la Bible, que reste-t-il de sa foi ? Le message de Jésus, me répond-il. L’amour du prochain, bien sûr, quoiqu’il soit également professé par les autres religions. Mais surtout, il pense que Jésus est venu nous réconcilier avec Dieu. Je vais lui écrire pour lui demander de préciser sa pensée, car j’ai beau réfléchir, je ne comprends pas. Tout ceci ne me rend pas plus croyant, mais je suis ravi de discuter enfin avec des prêtres détachés du discours officiel, qui admettent ses contradictions et ne cherchent pas à me convaincre, mais à échanger des idées.

Plongée dans la préhistoire
Le lendemain, je découvre le magnifique marché de Dimeka. Pas tant pour les articles qui y sont vendus, des céréales, des légumes ou de menus outils, mais pour les gens. Ce sont des membres de la tribu Hamer. Si dans le nord de l’Ethiopie, j’avais parfois l’impression de plonger aux origines du christianisme, ici je me retrouve carrément projeté dans la préhistoire. Les femmes ont les cheveux nattés et enduits de beurre, portent des peaux de chèvre ourlées de perles qui dévoilent leur poitrine, arborent de larges parures de coquillages importés de la Mer rouge, ont les chevilles enserrées dans de lourds bracelets métalliques et, lorsqu’elles sont mariées, enserrent leur cou dans un épais collier de cuir et de fer.





Celle-ci prise du tabac.





Quant aux hommes, ils s’enduisent les cheveux d’argile colorée, formant ainsi des plaques qu’ils mélangent curieusement à de petits accessoires modernes comme de petits ressorts ou des épingles à nourrice, le tout parfois surmonté d’une plume. Quelques uns ont les jambes peintes en blanc. Malheureusement, ils portent aussi souvent un maillot de football, ce qui gâche un peu la cohésion de l’ensemble.





J’apprends qu’une initiation sera organisée le lendemain dans un hameau reculé, à une heure de route. Il y aura un « bulljump » ou « saut de taureaux », un rite apparemment spectaculaire et très réputé. Je débauche mon partenaire de babyfoot pour en faire mon interprète et, de retour à la mission, l’un des prêtres m’offre très gentiment de m’emmener dans sa Land Rover plutôt que de nous laisser partir à l’arrière d’une moto-cross. Génial.

Omorate, le 8 juillet

Initiation chez les Hamer
A notre descente de voiture, mon jeune interprète et moi sommes pris en main par un Hamer qui nous emmène à travers le bush jusqu’à la famille de l’initié. En arrivant sur les lieux, j’ai l’impression d’être dans un film. Pas La guerre du feu, mais pas loin. Une dizaine de personnes sont réunies dans une hutte cernée par une enceinte de bois permettant de garder à distance le bétail et les bêtes sauvages.



La mère fait bouillir de l’eau avec des grains de café dans une sorte de cruche en terre cuite et sa fille écrase le maïs et le sorghum, et une amie fait cuire une sorte de bouillie dans des jarres.





Pendant ce temps, le père anime la conversation des hommes qui se passent une grande calebasse du miel sauvage mélangé avec de l’eau. Je suis invité à boire avec eux et tout le monde se moque de moi lorsque j’avale les morceaux de rayonnages de la ruche qui flottent à la surface.





Le futur initié, un adolescent d’une quinzaine d’années visiblement stressé par la journée qui s’annonce, traîne un moment autour de la hutte. Puis il s'éloigne pour préparer un abri de branchages à une cinquantaine de mètres de là à l'intention des invités, qui ne vont pas tarder. La mère, elle, est carrément en panique. Lorsque je lui demande comment elle se sent, elle me montre son cœur qui bat à toute volée et me dit qu’elle a huit enfants, dont quatre fils, mais que c’est sa première initiation. Elle est très inquiète que son aîné échoue et, tout aussi grave, qu’il n’y ait pas assez à manger et à boire pour les invités. Cette année, la petite saison des pluies a été quasiment inexistantes et la récolte a été très mauvaise. Les 100 birs (8 euros) que je lui donne pour avoir le droit de prendre des photos sont les bienvenus.





L’arrivée des invités
Petit à petit, les invités arrivent. Ils sont nombreux, peut-être deux cents. Je retrouve les vêtements et parures spectaculaires du marché. Beaucoup d’hommes portent également une Kalachnokov en bandoulière. Ce n’est pas tant pour les lions, on m’explique qu’ils les ont tous tués car ils s’en prenaient au bétail. Mais tout homme respectable doit avoir son fusil, car les hyènes et les gros singes ont tôt fait de croquer une chèvre. Et puis les années de sécheresse, malgré l’intercession des Ong il y a parfois querelle autour des points d’eau et des lieux de patûre…



Les jeunes hommes portent des pendentifs et des bracelets de bras et de jambes en perles colorés. En début d’après-midi, certains se maquillent avec des points blancs et des aplats bleus et rouges.



Les jeunes font l’objet d’une attention particulière, la mère leur servant un mélange de lait et de sang de vache mêlé à une herbe magique qui leur exclusivement réservé. Les jeunes femmes de la famille de l’initié sont également choyées. Depuis le début de l’après-midi, elles dansent, chantent et soufflent dans des cornets tout en se faisant régulièrement servir du talla, de l’alcool de maïs, si bien qu’elles sont complètement surexcitées.





A un moment, je remarque que les jeunes hommes ont des brassées de joncs dans les mains. C’est le moment que choisissent les jeunes femmes pour s’approcher. Là, ils se lèvent et se mettent à les fouetter.



Flagellation
En s’exposant aux coups, ces jeunes Hamer prouvent leur affection à l’initié, leur respect pour sa famille et, bien sûr, leur courage. Il n’est pas question de se dérober. Elles font face à leur vis-à-vis, une couverture leur protégeant les seins, mais laissant les épaules et le dos nu. Elles soufflent un coup dans leur cornet, la branche s’abat en sifflant, elles font un petit saut sur place, s’inclinent comme pour les remercier et se précipitent pour réclamer un nouveau coup. En général, les garçons refusent de recommencer immédiatement, mais elles leur courent après, les harcèlent, leur remettent un jonc dans les mains, les provoquent tant et si bien qu’ils finissent par remettre ça.







Le contraste est incroyable entre ces filles en transe et ces garçons très dignes qui les regardent s’agiter avec un demi sourire et ne daignent les fouetter que lorsqu’elles les ont suffisamment suppliés. Elles ont le dos lacéré, le sang coule, pas une ne prête attention à la souffrance.



Il n’est pas évident de prendre des photos de scènes aussi sensibles, un genou à terre derrière la fille qui se fait fouetter pour réussir un bon cadrage. D’ailleurs, on me fait bien sentir que je ne suis que toléré ici. Je me sens un peu comme un émir en vacances en France qu’on laisserait venir à un mariage et qui se glisserait partout, inratable dans sa grande djellabah, pour faire des photos des invités sous tous les angles, sous prétexte qu’il a fait un gros chèque aux parents des mariés. Je suis moyennement à l’aise, quoi.
De temps en temps, la flagellation s’interrompt quelques minutes, mais les filles se maintiennent en condition en continuant de danser et de chanter. Je m’aperçois que le thème a changé, maintenant elles mîment l’acte sexuel. Puis elles s’arrêtent et pourchassent à nouveau les garçons pour se faire fouetter. Cela dure des heures, jusqu’au crépuscule. Alors, malgré leurs récriminations, les joncs sont rangées. Il est temps de passer au bulljump.



Le bulljump
Une trentaine de vaches ont surgi de nulle part. Les Hamer les ont regroupées et les entourent pour les empêcher de s’enfuir, leur donnant des coups de bâton pour qu’elles restent dans le cercle.



Brusquement, les hommes se ruent dans le troupeau et les immobilisent en les empoignant violemment par les cornes et le museau, ou leur tordant la queue. Les bêtes affolées galopent dans tous les sens, donnent de grands coups de corne dans le vide, il y en a une qui n’est pas loin de me passer dessus, c’est du grand n’importe quoi. Finalement, un bon tiers parvient à s’échapper et le reste se retrouve à former une haie d’une douzaine de mètres de long, fermement maintenue par les Hamer, dont pas un n’a semble-t-il été blessé. Le garçon en cours d’initiation se présente, tout nu.
Il saute sur le dos de la première vache, passe la deuxième, la troisième, marque un petit déséquilibre mais se rattrappe et finit par traverser toute la rangée. Il saute à terre, remonte immédiatement et revient à son point de départ, avant de recommencer l’opération.



Il n’est pas tombé, l’honneur de la famille est sauf et il a gagné une femme, que ses parents choisiront bientôt. Elle sera âgée de huit ou neuf ans, il devra attendre qu’elle ait douze ans pour pouvoir fonder un foyer avec elle.
Suit une courte et obscure cérémonie, où il est question de bracelets magiques signalant l’entrée du garçon dans l’âge adulte.



Ca y est, c’est terminé, l’enfant est devenu un homme. Maintenant tout le monde papote tranquillement, c’est nettement plus détendu. Je me joins à un groupe de jeunes Hamer dont mon interprète me dit qu’ils se racontent des histoires de fesses. L’un d’eux a vu un film porno occidental et raconte aux autres que les femmes blanches prennent le sexe des hommes dans leur bouche, ce qui les fait tordre de rire. Il ajoute que les hommes blancs leur lèchent le vagin, là c’est tout juste s’ils ne se roulent pas par terre tellement c’est drôle. D’après mon interprète, les femmes Hamer ne se lavent jamais l’entrejambe, c’est tabou. Puis il m’explique que tout le monde va se mettre à boire et qu’il vaut mieux que je parte, car les Hamer ont parfois des réactions imprévisibles quand ils sont saoûls.



Hospitalité
Nous marchons cinq ou six kilomètres dans l’obscurité et parvenons à la hutte d’un ami des prêtres, qui m’a invité à dormir. Il n’est plus question d’argent, on me traite comme un invité. Pendant que les femmes préparent la purée de sorghum et font griller le maïs, les hommes m’interrogent et rigolent de mes blagues pas toujours volontaires. La mère de famille m’explique les croyances religieuses de sa tribu. Je suis très surpris d’apprendre qu’à la mort de quelqu’un, il est cousu dans un panse de vache et enterré, et que cela s’arrête là. Pas de promesse de vie éternelle chez les Hamer. C’est bien la première fois que j’entends parler d’une religion qui envisage la vie comme une fin en soi. Dans une certaine mesure, c'est à se demander à quoi elle sert. Après le dîner, plutôt bon d’ailleurs si ce n’est qu’un peu de sel dans la purée et un peu de sucre dans le café n’auraient pas dépareillé, je dors sur une natte avec mon interprète. Le lendemain, je dessine la carte du monde à la mère, qui est stupéfaite de constater que la vallée de l'Omo est si petite. Puis je grimpe sur le perchoir de son fils, qui m’apprend à utiliser sa fronde pour lancer des blocs de terre vers les oiseaux du champ, au cas où la protection magique des crânes de vache n'aurait pas suffi à les dissuader de picorer les épis de maïs.







Et là, c'est la grande soeur.



Puis je passe une dernière nuit à la mission de Dimeka, avant de reprendre la route pour le Kenya.
J’ai de la chance, je trouve immédiatement un camion qui m’emmène à la frontière. Il est rempli de Hamer, de Karo et de Kasanech aux parures plus exubérantes les uns que les autres. Ils encadrent un troupeau compact de chèvres que j’empêche à grand peine de pisser sur mon sac. Tout se passe bien, mais quand même je suis un peu tendu. Je n’ai pas tiré assez d’argent à Addis Abeba et il ne me reste que 1500 birs (100 euros) pour gagner Nairobi. En plus, je viens de réaliser que mon visa est expiré depuis quinze jours. Je verrai bien.

Omorate, le 9 juillet

Demi tour
Bon, ben voilà j’ai vu. Les douaniers me demandent 1000 birs de backchich. Vu que j’ai 1500 birs pour arriver à Nairobi, ça fait chaud. En plus, ils m’ont dit que mon visa kenyan est également périmé, là ça devient mission impossible. Je pourrais retenter le coup par la frontière sud est, à Moyale, mais ça fait pas mal de dates de visas à falsifier. Je suis bon pour retourner à Addis demander une extension de mon visa éthiopien, refaire un visa kenyan et redescendre. Entre les aléas du transport et les formalités administratives, il y en a bien pour dix jours sans compter les frais. Merde, merde et merde.

Addis Abeba, le 22 juillet

De mal en pis
J’avais peur que l’histoire se complique, je n’imaginais pas à quel point j'avais raison de me méfier. Les difficultés commencent dès le début du voyage retour, dans un village paumé de la vallée de l’Omo où un flic invoque une sombre histoire d’assurance pour me faire descendre du camion que j’ai eu le plus grand mal à trouver. Du coup, je dois me planquer pendant vingt-quatre heures à la sortie du bled pour faire du stop sans qu’il s’en rende compte. Après trois jours de route, j’arrive enfin à Addis Abeba, noyée en pleine saison des pluies. J’attends la fin du week-end l’ouverture du bureau de l’immigration, puis il me faut deux jours supplémentaires de pérégrinations dans les différentes officines avant de réussir à faire ma déposition. En tout, cela me fait maintenant vingt-deux jours de retard sur mon visa. Je suis donc un clandestin, on me fait comprendre que je ne vais pas m'en sortir comme ca. Pour régulariser ma situation, il me faut passer par un interminable circuit administratif qui débouche sur une comparution devant une juge. Elle me condamne à 60 euros d'amende puis je dois racheter un nouveau visa à 40 dollars. Lorsque je sors de ce château de papier, près de deux semaines se sont écoulées. Je vais aussi à l’ambassade du Kenya pour faire refaire mon visa. Le douanier éthiopien s’était trompé, il est encore valable. Je pourrais déjà être au Kenya !!! Bon allez, vite vite, je me casse.

Moyale, le 29 juillet

Passage triomphal de la frontière
Le trajet en bus d’Addis à la frontière sud-est, la ville de Moyale, prend trois jours. L’occasion de rencontrer un Anglais sympa prénommé Chris, et de découvrir la montagne et sa jungle baignée de brume. La dernière nuit en Ethiopie se passe bien, en dehors du fait que l’hôtelier nous arnaque éhontément sur la note sans trop cacher son sourire. Nous protestons, mais le camion attend, alors nous partons sans les sous, mais avec les cadenas de nos chambres, ce qui nous rembourse bien au triple. Pas de quartier. Un peu plus loin, le passage de la frontière kényane me rend un peu nerveux. Dois-je mettre le reste de mon herbe dans mes chaussettes ou dans mon caleçon ? Finalement, je vide et reremplis quatre cigarettes pour en faire des joints banalisés, des « agents secrets » comme les appelle Chris. Puis, en conclusion de ces deux interminables semaines de tracasserie administrative, nous franchissons triomphalement le checkpoint, les poches pleines de pétards invisibles, et abandonnons notre identité de « farenje » pour devenir des « muzungo », le terme swahili qui désigne les blancs.

2 commentaires:

anna a dit…

bonjour,
votre blog est très agréable à lire (heureusement me direz vous... vous êtes journaliste...). Et ces articles sur le Yémen et l'Éthiopie ne font que renforcer mon envie d'y aller. Je suis partie 3 mois au Mali l'année dernière, travailler avec une compagnie malienne de marionnettistes (http://auboutdesdoigts.wordpress.com) et j'ai peut-être le projet de repartir cet hiver toujours pour faire des marionnettes avec une compagnie sur l'île de Java cette fois. A peine rentrée de voyage, je commençais déjà à découper des images, collecter des informations sur une éventuelle prochaine destination, à ventouser presqu'une demi journée devant mon ordinateur devant les blogs de voyageurs... Voyage, quand tu nous tiens!!!
Bonne fin de périple

Anonyme a dit…

Magnifique !
Me réconcilie avec internet .